mercredi 26 septembre 2007

APPEL AUX CITOYENS


La nouvelle gouvernance se caractérise par le passage de « la tutelle au contrat, de la centralisation à la décentralisation, de l’Etat rédistributif à l’Etat régulateur, de la gestion de service public à la gestion selon les principes du marché, de la « guidance » publique à la coopération des acteurs publics et des acteurs privés ».

La gouvernance est associée à une saine gestion du développement assurant un cadre prévisible et transparent de la conduite des affaires publiques. Elle oblige les tenants du pouvoir à rendre des comptes.

Piliers de la Bonne Gouvernance :

- Transparence ;

- L’accès à l’information ;

- Le contrôle des élus ;

- L’efficacité ;

- La primauté du droit ;

- L’éthique ;

- La société civile et les médias ;

- L’imputabilité : l’obligation d’assumer ses responsabilités et de rendre compte de ses actes

Les fondements conceptuels et opérationnels du « modèle de bonne gouvernance » se résumeraient finalement dans :

1. la transparence dans la gestion des affaires publiques ;

2. la démocratisation et la participation de la société civile ;

3. la recherche systématique de l’amélioration de l’efficacité et de l’efficience organisationnelle.

Les virus tuant la Bonne Gouvernance :

- la corruption et la dictature ;

- la passivité et la méfiance de la part des populations ;

Je sais maintenant que : Par « gouvernance », on entend généralement l’action de piloter, de diriger et de gouverner les affaires d’une organisation. Cette dernière peut être un pays, un groupe de pays, une région, une collectivité territoriale ou une entreprise publique ou privée, une association, un quartier, une rue, une famille. La gouvernance met l’accent sur les formes de coordinations, de concertation, de participation et de transparence dans la décision. Elle favorise le partenariat des acteurs et la convergence des intérêts. « Parce que la bonne gouvernance peut tout simplement signifier l’application de gestion efficace, elle est une gouvernance démocratique et participative.

Pourquoi la Bonne Gouvernance Municipale ? Parce que : « Toute politique est locale » disait Mr. Christopher DAVIS, Directeur du Centre Culturel Américain de Kinshasa, paraphrasant un des anciens présidents des Etats – Unis.

Et aussi, parce que « la Commune est le milieu par excellence où la citoyenneté se vit », disait Mr. Freddy JACQUET, Délégué de la Wallonie – Bruxelles en RDC lors du séminaire sur la bonne gouvernance municipale en décembre 2006.

Encadré 2

Ainsi donc, la bonne gouvernance intègre dans sa perception, des dimensions et des exigences particulières : démocratie locale, participation populaire à travers les associations et les ONG, transparence dans la gestion des budgets publics et lutte contre la corruption.

La catégorie « Voix et responsabilité » comporte un certains nombre d’indicateurs mesurant les différents aspects du processus politique, les libertés civiles, les droits politiques et l’indépendance des médias. Elle mesure donc la manière dont les citoyens d’un pays peuvent participer à la sélection des gouvernants, surveiller ceux-ci et demander des comptes.

La gouvernance municipale favorise la prise de décisions par la population. Elle permet à tous les citoyens de donner leur point de vue dans le processus de développement de leur localité. Elle permet le rapprochement entre gouvernants et gouvernés. La gouvernance Municipale renforce : la voix et le pouvoir des populations ; l’efficacité ; la collaboration ; la transparence et la confiance.

La mauvaise gouvernance est à la base de notre pauvreté par manque d’une attitude de notre part. Je suis pauvre, ce n’est pas que je manque les richesses ou les moyens, c’est parce que je ne prends pas une Attitude responsable pour contrôler celui que j’ai élu et faire échec à la corruption.

Qu’est ce que le citoyen attend d’un quartier et d’une commune ?

La reforme de la décentralisation vise en dernière instance l’épanouissement des citoyens de la commune par l’amélioration de leur situation socio-économique; pour ce faire le citoyen attend de la commune toute entreprise qui pourrait changer positivement sa condition de vie à savoir:

- Un cadre de vie agréable (équipement collectif, service public et administratif, habitat etc.),

- La mise en valeur du terroir;

- La création d’un environnement favorable au développement économique et social local;

- Une gestion transparente, responsable et fondée sur les besoins réels des citoyens;

- L’information sur la vie de la commune (résultats, implication)

- L’atténuation des disparités sociales;

- Une chance aux pauvres de sortir de leur pauvreté;

- L’établissement d’un dialogue permanent et constructif avec tous les acteurs de la vie communale;

- La mobilisation des forces et des capacités de chaque personne qui a volonté d’agir en faveur des services collectifs locaux;

Qu’est-ce que la commune et le quartier attend d’un citoyen?

La réussite de l’autonomie de gestion par le transfert d’une partie du pouvoir dépendra sûrement de la volonté manifeste des citoyens d’apporter leur contribution aux entreprises constructives de la commune et du quartier. Le citoyen constitue l’âme et le moteur de la commune et du quartier, pour ce faire la commune doit tout attendre des citoyens ce qui suppose qu’ils doivent:

- Élire leur représentant au conseil municipal et être vigilant quant à leurs actions et les contrôler ;

- Respecter les lois et règlements de l’État et de la commune;

- Payer les impôts et taxes;

- Participer activement à la vie communale et rendre possible son développement.

Les Etats-Unis ont commencé par un rêve fondé sur la foi, la famille et la culture en respectant entre autres les principes de vie suivants :

- l’éthique, comme principe de base ;

- l’amour du travail et de la patrie ;

- l’intégrité ;

- le respect aux lois et règlements ;

- la responsabilité ;

- le respect de droit des autres citoyens ;

- l’acceptation de l’alternance ;

Les activités de la campagne partiront des stratégies suivantes :

1. Education, formation dans le but d’une participation populaire et d’une professionnalisation des acteurs.

2. Monitoring sur les ressources publiques des entités décentralisées et centrale et publication pour information des populations,

3. Implication de la société civile dans la définition de priorité de base : la société civile doit être impliquée dans l’élaboration des projets, mobilisation de fonds.

4. Dialogue et partenariat entre la société civile, Etat, les bailleurs des fonds et le secteur privé.

5. Dénonciation des gestions opaques et non transparentes.

6. Stimulation de la mise en route des dispositions légales

7. Education à la citoyenneté,

Contribution à la mise en place de dispositif cohérent de l’utilisation des ressources.

Ainsi donc, la bonne gouvernance intègre dans sa perception, des dimensions et des exigences particulières : démocratie locale, participation populaire à travers les associations et les ONG, transparence dans la gestion des budgets publics et lutte contre la corruption.

La catégorie « Voix et responsabilité » comporte un certains nombre d’indicateurs mesurant les différents aspects du processus politique, les libertés civiles, les droits politiques et l’indépendance des médias. Elle mesure donc la manière dont les citoyens d’un pays peuvent participer à la sélection des gouvernants, surveiller ceux-ci et demander des comptes.

POURQUOI LA PARTICIPATION CITOYENNE ?

Pour CODHOD, la participation citoyenne suggère de sortir de l'égocitoyenneté pour entrer dans l'écocitoyenneté, c'est-à dire de trouver du sens dans le fait de déborder de ses intérêts personnels pour s'investir dans la communauté et contribuer au bien-être collectif. Tous les participants trouvent une grande satisfaction à travers leur participation citoyenne qui se traduit par un sentiment d'utilité sociale.

Alors que l'individualisme contribue à l'effritement des liens sociaux et que la rupture économique subie par une large frange de la population augmente l'isolement des personnes, la participation


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